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"Old school Mix" : 10 conseils & astuces
7 déc. 2020
10 CONSEILS & ASTUCES
- Faire des tests pour choix de micro AVANT la prise de son
- Pour comparer les sonorités, il convient d’avoir utilisé ces 2-3 microphones sur la MÊME Prise et à niveau RMS identique !
- Si possible, changer les micros selon les morceaux
- Éviter autant que possible d’avoir une couleur uniforme sur tout l’album (sauf cas rare et intentionnel)
- Faire les prises de son mono avec simultanément 2 micros très différents
- Cela permettra de mixer la sonorité ou de choisir l’un ou l’autre selon les passages faibles-forts
- Attention à la possible saturation « interne » de l'électroniques des micros statiques (FET, lampe, Electrets).
- Rien de visible au « vu » du préampli micro … mais le mal est fait en amont. Un niveau max de 130 dB est vite atteint !
- Attention aux sources à fort volume sonore
- Préférer des micros statiques « qui encaissent nativement 140-150 dB Max » à des Pad atténuateurs
- Pour rappel, les pad atténuateurs sont en très grande majorité « capacitifs » et donc modifient le son du micro statique.
- Ne pas utiliser systématiquement « ce » célèbre micro dynamique ou « ce » renommé micro statique sur tel instrument « parce-que-c’est-comme-ça-qu’on-fait »
- Mais se poser la question (et faire des tests) sur l’instrument (ex : toutes les Bass Drum sont différents), le style de jeu du musicien et la couleur recherchée.
- Ne pas importer une piste pour Mixage, si elle n’a pas déjà le « bon son » … à 90%
- Pour être efficace, Le mixage doit rester la zone de balance des niveaux, de positionnement spatial et de créativité sonore.
- … Pas une zone ou étape de « réparation » d’une source qui n’est pas au top (souffle, clip, manque de punch, trop de repisse, …)
- Ne pas abuser des émulateurs « vintage » (tape, preamp, ampli, …)
- Ils apportent certes une couleur … mais peuvent rapidement rendre le mix plus brouillon et moins dynamique (moins de transients) si utilisés sur trop de piste ou à un taux trop important.
- La confusion vient souvent du fait que leur utilisation augmente le niveau RMS, donc fait croire que le son est plus plaisant.
- Éviter autant que possible l’EQ positive (= augmenter le gain sur certaines fréquences)
- Dans la majorité des cas, se solutionne plus naturellement par une EQ négative (atténuation sur certaines fréquences) à l’endroit opposé.
- Le besoin d’EQ positive cache souvent un vrai problème ailleurs
- Exemples : manque de transients (conditions de prise de son), bande passante limitée (microphone), signal « confus » (conditions de prise de son).
- Cherchez plutôt à régler le problème là ou il est RÉELLEMENT … plutôt que là ou il n’est pas (… mais semble être).